BASA

124 HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE combien de difficultés le ministère pastoral ne ren– contrait-il pas~ Saint Gal n'eut que plus sonvent l'occasion de faire resplendir ses belles vertus de charité et de sagesse. Au fléau de la guerre se joi– gnit e11 543 celui de la peste, qui sévit en Italie et dans d'autres contrées, et moissonna une multi– tude innombrable de victimes. Notre saint prélat mourut le 5 octobre 546 et fut enseveli proche de la Collégiale. Assurément, c'est son attachement profond à saint Ours, son maître chéri, qui lüi :fit choisir ce lien de sépulture. Ayant combattu victorieusement à ses côtés, il méritait de reposer auprès de lui, après sa mort. D'ail– leurs, monté sur le siège épiscopal, il avait voulu fixer sa résidence loin de Ja demeure exécrée de Plocéan et à l'ombre de la Collégiale. Il devait donc laisser à cette église sa dépouille mortelle. Les contemporains du saint évêque, appréciant hautement ses belles actions et ses rares vertus, voulurent lui élever un monument funéraire. Ils déposèrent sn dépouille mortelle dans un tombeau remarquable couvert <l'une pi.:,rre en marbre blanc et présentant, à la partie supérieure, le dessin de quatre arcs soutenus par cinq colonnes <le l'ordre dorique, et, au bas, trois croix grecques entourées chacune d'un cercle ou d'une couronne. Au milieu se trouve l'inscription suivante : « Ici repose en paix - Gal, évêque de sainte mémoire, - qui vé– cut dans l'épiscopat, - dix-sept ans, deux mois, vingt jours, - déposé le jour trois des nones d'oc– tobre, la douzième année après le consulat fle Pau– liu le jeune, dernier consul, - indiction dizième (1). » (I) Voici le texte latin : « Hic reqniesclt in pace - sancte

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