BASA
SAINT GAL 127 par les arcs et les colonnes tracés sur la pierre tombaie T L'archéologue Ch. Promis a crn que ce dessin était l'image du portique qui ornait la cathé– drale primitive, avant sa restauration par snint Gontran, roi de Bourgogne (1). Ne serait-ce pas plntôt le portique de l'église de Saint-Jean-Baptiste qne fit é1lifier sai11t Gal 1 Les trois croix grecques enserrées dans les trois cercles en indiqueraient la consécratiou. Quoi qu'il en soit, on peut conjectu– rer, d'après le style lapidaire, que notre prélat em– bellit d'un portique la place de la Cathédrale. Son nom est lié historiquement à ce monument religieux, qui, hélas ! n'existe plus. Nous nous sommes un peu attardé à la descri p– tion du tombeau de saint Gal. C'est que ce mau– solée est riche d'enseignements. Il nous dit le mérite éminent du personnage et la profonde vénération que lui ont vouée ses contemporains. Saint Gal a été évidemment un de nos plus grands évêques, bien que ses œnvres aient fait naufrage dans le cours des siècles. La postérité a confirmé le juge– ment des contemporains, en lui décernant le titre de saint ou de bienheureux. Son épitaphe consacre sa sainte mémoire, sanctcte menwriae, et, dans le cours des âges, bon nombre d'auteurs, qui ont écrit sur le diocèse d'Aoste, ont décoré sa tête radieuse du nimbe des élus. Ce sont Pennotto, le P. Genand, de Tillier, l'abbé Besson, les Bollandistes, le Gallia Ohristiana, les abbés Massa, Casalis et Bima, Auuert, (1) Le Antichitit di Aosta, p. 77. Il paraît étrange que notre Cathédrale, décorée par saint Gal, eût, quelques années après, besoin ùe grnndes réparntionF.
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