BASA

SAINT GAL 129 ne le croyons pas : car il y est dit expressément que Mgr Ferragatta détacha de la mâchoire de saint Gal une parcelle pour en faire une donation pieuse (1). La mâchoire de saint Gal abbé n'a ja– mais été connue ni vénérée dans le diocèse, tandis que le corps de l'évêque Gal reposait tout proche, à la confession de Saint-Ours. La mâchoire a pu fort bien en avoir été séparée et placée dans un reliquaire. Le titre de confesseur appliqué à notre prélat s'appliquait dans l'ancienne liturgie du dio– cèse d'Aoste aux confesseurs pontifes aussi bien qu'aux confesseurs non pontifes. Aussi, dans le do– cument cité, les évêques saint Germain d'Auxerre et saint Nicolas de Mire sont-ils appelés simplement confesseurs. Il nous semble résulter clairement de ces considérations que les reliques de saint Gal, évêque cl' Aoste, étaient honorées d'un culte religieux dans l'ancienne église de Saint-Laurent d'Aoste, à l'instar des précieuses reliques des apôtres et des martyrs et que les fidèles en demandaient des par– celles avec nn religieux empressement. On conserve aussi dans l'église de Donnas nne relique de saint Gal. Mgr Ferragatta en fait mention <lans l'acte de visite de cette paroisse accompli en 1567. Nous avons encore une autre preuve du culte de saint Gal. Dans sa relation de l'Etat du diocèse en 1567, Mgr Philibert Milliet, parlant des évêques qui, par leur sainteté, ont relrn ussé le siège <l'A oste, mentionne saiut Grat, saint J oconcle et les « B. Gal, (1) « Item de reliquiis sancti Galli extraxit unam particu– lam quam dedit domino Jacobo Vicario. Item de mandibulo sancti Galli accepit unam particulam quam vult mittere. »

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