BASA

]34 HISTOIRE DE L 0 ÉGLISE D'AOSTE la région de nos Alpes. Il était de la race des Hé– rules, qui, après la mort d'Odoacre en 493, avaient été relégués dans la Vallée d'Aoste, et étaient ap– pelés Brents ou Brets (1). Dès sa jeunesse, il se distingua par sa bravoure et son habileté à la guerre et acquit une grande autorité auprès des sie11s. Sa domination s'étendait sur les pays alpestres du Novarais, dn Biellais, sur une partie au moins de notre- Vallée, et peut-être sur -quelque antre con– trée (2). De droit, il était soumis aux Goths. Mais son ambition ne pouvait être contenue dans ces étroites limites. En 552, prévoyant la chute dn royaume goth, il offrit son amitié au général grec Narsès. Celui-ci accepta volontiers son alliance. Les deux chefs a11ernands, Lentbaris et Bucelin, ayant emmené avec eux la jeunesse piémontaise dans une expédition lointaine, comme nous l'avons dit, le chef bérule saisit cette circonstance, pour fondre avec les siens sur les campagnes d'Ivrée et de Turin qui se trouvaient sans défense. Chargé d'un riche hutin, il se retira ensuite dans ses forteresses. Le roi goth Téia, informé de cette irruption inattendue, se préparait à aller punir l'audace de cet aventurier; mais il avait des affaires plus graves à démêler avec Narsès et laissa bientôt la vie sur le champ <le bataille de Nocera dans la Calabre. En 553, Sisnald sortit de nouveau du lieu de sa duald par Procop!>, De Bello Gothico, par Agazia, De Bello Go– thico, et par Paul Diacre, De Gestis Longobardorum. (1) Biondo, Tesauro, Balbo. (2) Son petit Etat, dit Biondo, était conpé, par un grand nombre de ruisseaux et torrents ; ces tonents, au nombre de trente, formaient le fleuve du Tanaro.

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