BASA
LITIFRED 135 Tetraite avec ses bataillons aguerris ; il s'ernpar::t ü'Ivrée et attaqua Turin; le siège dura tout l'été et une partie de l'hiver; mais cette dernière vi!lo était trop bien gardée par ses sofüles remparts et sa nombreuse population; le chef hérule ùut s'éloi– gner. Opportuniste, selon l'expression clu jour, vo– yant que la fortune souriait aux Francs, en deç:'t des monts, il abandonna la cause de Narsès, s'il en faut croire l'historien Biondo, et entra en rela– tion avec les <leux chefs Lentharis et Buceli11, pom partager avec eux les provinces du Piémont. Non content de son lot, il fit encore la guerre aux peu– ples voisins. Cependant nous voyons Sisnalù se rapproche r bientôt de Narsès, et marcher avec ses soldats :'t la >mite du général grec dans la campagne que ce– J ui-ci mena contre les Goths et les Fràncs. Sa ca– pacité militaire était appréciée de Narsès, et il su t en gagner les bonnes grâces. En effet, le duc des Hérules, Fulcaire, qui était an service des Grecs, étant venu à mourir à l'assaut ùe la ville de Par– me, la tribu voulut se constituer un chef en place dn défunt. Les avis étaient partagés entre Aruthc qui jouissait d'un grand crédit auprès des siens, e t Sisuald qui était renommé pour sa valeur militaire. On s'en remit à la sagesse de Narsès. Celui-ci don- 11a la préférence à Sisuald. Ce dernier fut donc ac– clamé duc des Hérules (1). En 554, Sisuald combattit contre les deux chefü allemands, Leutharis et Bncelin ses alliés de la veille. Entre antres faits d'armes, il prit part à la (1) Agazia, lib. I.
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