BASA

A.RNULPHE I 13H son patriotisme, il n'abandonna pas Narsès sur le champ de bataille de Capoue. S'il a voulu défendrP, les armes à la main, l'indépendance de ses foyers, qui osera l'en blâmer 1 Les Grecs n'avaient aucun droit sur nos vallées alpestres, sauf celui du plus fort. Ce roitelet des Alpes fut, en somme, un aven– turier barbare, semblable à ses congénères contem– porains. Nous nous sommes complu à mettre en lumière la figure de ce condottiere et ses nombreux faits d'armes, parce qu'ils ne sont guère connus. Com– uien de Valdôtains l'auront suivi dans ses expédi– tions militaires! Qu'il est regrettable que les an– ciens annalistes ne nous aient pas transmis des 'létails sur le siège de son gouvernement, et sur l'administration de sou petit royaume! Cette page neuve de notre histoire aurait bien gagné eu inté– rêt! Narsès nomma le général Francion gouverneur lle la Gaule Cisalpine, dont notre Vallée faisait partie (1), mais le pays ne resta que trois ans sons l'obéissance de l'empereur d'Orient. En 568, Alboïn, roi des Lombards (2), envahit la Vénétie et, l'année sni vante, il poussa ses conquê– tes en Piémont jusqu'aux Alpes poenines (3). Les Grecs, qui possédaient toute l'Italie, étant en petit i10mbre et beaucoup affaiblis, ne firent aucune ré– sistance. Les populations d'ailleurs étaient décimées par la peste. Il n'y eut que quelques villes, entre (1) Biondo. (2) Ain8i appelés à cause de la barbe longue qu'ils portaient. (3) Balbo.

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