BASA

ARNULPHE 1 143 liréviaire d'Aoste rapporte anssi que le roi Gontran dédia à la sainte Vierge la Cathédrale d'Aoste nouvellement construite (1); ce qui ne doit pas s'entendre du changement dn titulaire, mais de la confirmation dn premier. Il est à présnmer que le monarque gratifia pareillement de ses donations ln Collégiale et d'autres églises du diocèse. Vers le même temps, il fit bâtir e11 Manrienne l'église ca– thédrale qu'il plaça sous le vocable de saint Jean– Baptiste. Plein de zèle pour l'observance de la loi de Dien et désireux de remédier aux abus de l'époqne, ln pieux monarque fit convoquer plusieurs conciles dans st>s Etats. Il s'en tint deux à Lyon, l'un en 566, l'antre en 581; un à Châlons-sur-Saône, qui était la résidence royale, en 579; un à Valence, en 584; et deux à Mâcon, l'nn en 581, et l'autre en 585. Dans le concile de 581, nous remarquons qu'il défendit aux clercs de porter des habits ou des chaussures comme les lnïqnes, sons peine d'être enfermés trente jonrs. Le second concile ùe Mâcon 1léfend aux magistrats laïques de jnger des veuves et des orphelins, sinon en présence de l'évêque on de son archidiacre. C'est dire que l'Eglise prenait sons sa protection tous ceux qni étn,ient sans appui et les regardait comme ses pupilles. Nous ne savons (1) Le prieur Gal a vu dans les archives de la Cathédrale un sceau en cire sur une charte de 1287, représentant un roi assi!! sur son trône, couronné, tenant de la droite la fleur de· lys, et ayant à sa gauche dans le champ deux étoiles à sept rayons. La légende est à demi brisée : « Sigillum... gusten... » Ce souverain ne peut être, selon toute vraisemblance, que le· roi saint Gontran.

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