BASA

ARNULPHE 1 145 apporté le germe de cette maladie inconnue jus– qu'alors. Sous le sceptre protecteur du monarque, la reli– gion put répandre sa divine influence sur les popu– lations. Les rivalités politiques, des guerres sans cesse renaissantes avaient produit un tel désarroi clans les esprits qu'il en était résulté un grand re– lâchement dans les mœurs et de graves désordres dans le sein du clergé et des :fidèles. Il importait cle rappeler aux uns et aux autres les règles du de– voir et d'en exiger l'exact accomplissement. Ce fut l'œuvre de l'évêque, secondé par les officiers du sou– verain. C'est encore à cette époque que nous pouvons attribuer la fondation de plusieurs anciennes paroifi– ses du diocèse, de celles, entre autres, de Donnas, de Verrès, de Châtillon, d'Antey, de Nus, de Gignod, de Saint-Remi, de Valpelline, de Morgex, de Saint– Martin d'Aymaville, de Saint-Germain. Ces trois dernières églises sont qualifiées aujourd'hui encore de plébanies, à cause de leur haute antiquité et de la prééminence qu'elles avaient sur les églises voi– sines créées postérieurement. On rapporte à la même époque l'érection de l'église d'Ayas qui fut bâtie, non sur l'emplacement actuel, mais dans le quartier de Magnéa et placée sous le vocable de saint Pierre apôtre. On croit que cette paroisse fnt d'abord peu– plée par des colons venus du Valais et que les premières maisons furent construites à la Verda soit à Nanha. Casalis (2) attribue au sixième siècle (1) La paroisse de Morgex n'a pu être érigée antérieure– ment, puisque, comme nous le verrons. le B. Vuillerme de Léaval en a été le deuxième. (2) Dizionario.

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