BASA

- 22 - surtout, par la construction du château d'Issogne. Grâce à lui, cette maison forte, qui appartenait à son cousin, le comte Philibert de Challant, dont il était cotuteur, devint par ses peintures et son ameu– blement le plus somptueux et le plus intéressant de tous les châteaux de la Vallée d'Aoste. Eu 1483, Georges se rendit à Lyon pour y fon– der, à l'instar de ses confrères, sa livraison ou un réfectoire qu'il fixa au jour de Saint-Georges, son patron. L'année suivante, il pourvut largement aux réparations de la mcl'ison de Savoie. En 1885 et 1886, il prit part à quelques séances capitulaires, mais au mois de jnin de cette même année, la peste Je chassa de Lyon et il n'y retourna que quelques jours en 1493. Toujours souffrant, il passa les Llernières années de sa vie dans sa chère Vallée d'Aoste et proba– blement dans son prieuré, et c'est alors qu'il fonda à la Collégiale les quatre chapelles de Sainte-Ma– deleine, de Sainte-Lucie, de Saint-Antoine et Lle Saint-Grégoire. Il mourut, le 30 décembre 1509. Son testament, attaqué par son ancien pupille, le comte de Challant, fut déclaré nul par le Con– seil du duc de Savoie. Les biens des chanoints morts intestats revenant de plein droit à l'église, ce fait avait pour le chapitre de Lyon une grande importance. C'est pourquoi, il fit aviser par citation tous les intéressés et particulièrement les parents du défunt de formuler leurs observations. Personne n'ay:mt produit un testament valable, le Chapitre agit dès lors comme héritier pour tons ses biens situés en France. Mais comme la liq nidation de cette hoirie était hérissée d'embarras, qu'il fallait exiger beaucoup de pensions et de revenus arriérés,