BASA
CHAPITRE XIX ATTON. (728). Bien que les faits particuliers de cette période de notre histoire se dérobent à nos investigations, il est permis toutefois d'affirmer que les évêques et le clergé valdôtain ne restaient pas dans l'inac– tion. Ils obéissaient à leur divine mission et tra– vaillaient avec ardeur à consolider le christianisme dans la Vallée, en fondant des institutions adaptées aux exigences des temps. A cette époque, un vaste réseau de maisons reli– gieuses et hospitalières couvrait l'Italie et la France. Un esprit curieux pourrait se demander si, en ce siècle, le diocèse comptait des monastères et des hôpitaux. Nous sommes porté à le croire, par la raison que le pays, étant en contact avec les autres contrées par ses voies de communication et ses ra.p– ports journaliers, était entraîné dans le mouvement général de l'Eglise. La Collégiale de Saint-Ours possédait dans son sein une Congrégation religieuse. Mais ses membres n'étaient pas astreints aux trois vœux. Ils vivaient en communauté, étaient soumis à la même règle, sans pratiquer le vœu de pauvreté. Chaque membre
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