BASA

- 23- vendre des biens situés en divers pays et faire face à de nombreuses passivités, le Chapitre fit ces:'iion de ses droits et charges à l'archidiacre Hu– gues de Talarve, qui les accepta en fournissant toutes les garanties requises. Si, de tout ce qui précède, on cherche à dégager la physionomie <le Georges de Challant, « c'est, dit M. Beyssac, une fort belle figure qui apparaît. La note dominante en est, avec une grande largeur de vues, une extl'ême générosité. » II. - M. le chan. Béthaz poursuit la lecture de son étude sur le Gran cl Séminaire d'Aoste. Un nouveau danger, tout aussi redoutable que _ celui qui venait d'être conjuré, menaçait, en 1811, l'existence de cet établissement.- A la suite d'un décret impérial qui autorisait cent collèges de l'Em– pire à se tmnsformer en lycées, !'Administration du Collège d'Aoste se mit sur les rangs. Comme il fallait pour cela doubler la rente de cette maison, ces administrateurs délibérèrent tout simplement, le 2 janvier 1812, de lui annexer les revenus, le domicile et l'enclos du Grand Séminaire. Mais Mgr Grimaldi, informé de ce projet, adressa aussitôt au Recteur de l'Université de Turin un mémoire bien motivé qui obtint, dès le 9 février suivant, la ré– ponse la plus rassurante. Le projet de ce lycée en resta là. Le 17 juillet 1817, Pie VII rétablit le diocèse d'Aoste, et en octobre 1820, sous l'épiscopat de Mgr de La Palme, les Séminaristes qui, depuis vingt-deux ans, n'avaient plus une bergerie fixe, purent heureusement rentrer dans le Séminaire, ré– paré à ueuf an prix de plus de dix mille francs de dépenses.

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