BASA
- 24- St>ance tlu 23 juillet 1S9S. Mgr Je président donne lecture de diverses lettres écrites en 1554, 1558 et 1559 et concernant notre pays. C'est d'abord une lettre de la comtesse Mencie de Portugal adressée d'lssogne, le 18 décembre 1554, au Bailli et anx Commis d'Aoste, leur signifiant que, sans les craindre et sans écouter Jeurs perfides promesses, ils devaient refuser le passage dans Ja Vallée d'Aoste aux troupes du maréchal de Brissac comme ils l'avaient refusé auparavant aux Impé– riaux. Elle ajoutait que M. d'Avise, maître d'hôtel du comte de Challant, les aurait assistés dans cette affaire. La lettre est signée : « La bien vôtre Mencie de Portugal ». Le 19 novembre 1558, le Bailli et les Commis écrivent au duc de Guise, lieutenrmt général du roi de France en Dauphiné et en Savoie, qu'ils s'étaient naguère adressés au seigneur de Valentin, Président de Savoie, à l'effet d'obtenir de Sa Ma– jesté « la rénovation de la tresve particulière » ou neutralité qui avait été convenue en 1556 et qui allait expirer à la Noël prochaine. T1e snsdit Pré– sident étant décédé, ils recouraient an duc de Guise, le priant « être bon intercesseur et médiateur sur la di te affaire ». En date du 26 décembre 1558, Henri II, roi de France, écrit de « Saint-Germain en la Aye aux Gens des trois Etats, manants et habitants du païs d'Aoste » qu'il a reçu lenr envoyé, le sieur du Crest et qu'il est tout disposé à « continuer en la bonne voisinance qu'a toujours été entre uous et à voir
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=