BASA
SAINT GRAT II 195 dans sa louable entreprise pour le plus grand bien · des âmes. Ces curés étaient instruits <lans les lettres sacrées à l'école épiscopale près <le la Cat.hé<lrale et formés aux vertus sacerdotales et aux œu vres du ministère par les soins empressés de notre saint prélat. Il faut observer que nos anciennes églises sont placées sous le vocable de saints, qui furent les premières colonnes de l'Eglise chrétienne, ou de saints très populaires en France. Ainsi les églises d'Etrouùles et d'Issogne sont dédiées à la sainte Vierge, celles de Donnas et de Saint-Pierre au prince iles apôtres, celle d'Intro<l à saint Paul, celles <le Gressan et <l'Allein à saint Etienne protornartyr, celle tl'Issime à saint .Jacques apôtre, celle de Gignod :\ saint Hilaire de Poitiers, celle de Quart à saint Eusèbe de Verceil, celle <le Saint-Remi au saint français de ce nom, celles de Veraye, de Torgnon et autres à saint Martin de Toms, celle de Saint-Léger d'Aymavilles à l'évêque d'Autnn, celle d'Avise à saint Brice, celle d'Arvier à saint Snlpice, celles de Chambave et de Pré-Saint-Didier à saint Laurent mart.yr, celle de Saint-Germain au saint évêque d'Auxerre. L'église <l'Arnad était autrefois consacrée à ce dernier saint. Cette constatation nous montre la domination fran– que dans le pays et le courant actif de sympathie et de bienveillance qui unissait le petit peuple valdôtain à la grande nation. Nous remarquons que quelques-unes des églises indiquées n'occupent plus aujourd'hui l'emplacement qu'elles occupaient autrefois. Ainsi l'église primi– tive de Doue fut édifiée au hameau de la Cerise; celle de Quart était située aux glières actuels, celle de Veraye s'élevait sur le plateau au levant de
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