BASA

196 HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE l'église moderne, celle de Ohambave était bâtie au clappey d'ûley, celle d'Arnaù se trouvait au sud-est de l'église actuelle (1), celle d'Issogne était plus éloignée de la Doire; celle de Donnas était au cou– chant du hameau de Tréby, celle de Ohallant au lieu où s'élève la chapelle de Saint-Maxime, celle de Brusson sur l'emplacement de la chapelle de Saint-Valentin, celle de Oourmayeur à l'endroit appelé Saint-Jean-de-Pertuis (2), celle d'Arvier au village de Liverogne, celle d'Allein au village de Vela, celle de Jovensan sur l'emplacement de la chapelle de Saint-Georges, celle de Oharvensod à la localité de la chapelle de Sainte-Colombe, celle de Brissogne au village de Néran, celle de Saint– Marcel aux sites de Prarayer, pnis de Oondémine, celle de Rhêmes au hameau de Voex. Plusieurs de nos églises paroissiales furent fon– dées par les libéralités des seigneurs francs. C'est ce qu'on peut affirmer avec quelque fondement., des · églises d'Avise, de Villeneuve, de Saint-Pierre, d'Introd, de Gressan, de J ovensan, de Gignod, de Valpelline, de Saint-Germain, de Perlo, de Oham– porcher, etc. Nous voyons ces églises construites (1) Mgr Jourdain a ordonné des fouilles sur le terrain in– diqué par la tradition populaire. On y a mis à découvert le dallage du chœur avec son mur de pourtour, une pierre ser– vant aux fonts baptismaux et les débris d'une cloche. (2) La vallée de Veni était jadis habitée, même en hiver. L'église, avec les maisons voisines, a été détruite par suite d'éboulements provenants des glaciers supérieurs. Le nom de Pertuis ne dérive-t-il pas peut-être du trou pratiqué tout pro– che de ce lieu par les Romains pour l'exploitation de miné– rais '?