BASA
SAINT GRAT II 197 tout près dn manoir féodal pour la plus grande commodité des seigneurs. C'est la pieuse munifi– cence des seigneurs qui donna naissance au patro– nage laïque. Nous avons dit que le curé était assisté au moins d'un diacre, dan s le service de la paroisse. Tels étaient les canons disciplinaires de l'Eglise, encore à cette époque, nous l'avons vu au concile de Franc– fort. L'nn des deux devait tenir l'école ; l'instrnc– tion était gratuite, mais non obligatoire. Nous ne pouvons douter que saint Grat, si zélé pour le bien de son peuple, n'ait travaillé à l'amélioration intel– lectuelle et morale de ses diocésains et n'ait enjoiut à ses curés d'ouvrir une école dans chaque paroisse. Ayant un cœur si bon, opérant tant de miracles pour le soulagement de l'humanité souffrante, n'a– t-il pas rlû aussi s'occuper des hospices existants dans son diocèse, et notamment de ceux qui avaient été élevés sur les cols du Mont-Joux et de 1a Co– lonne-Joux 7 Comment aurait-il pu rf'ster étranger aux sublimes élans de la charité chrétienne qui, en ces temps, couvrait l'Europe d'établissements rle bienfaisance~ Vhistoire ne nous dit pas cependant quelles maisons hospitalières il a fondées. Quelle aura été la sollicitude ùe notre saint évê– que à l'endroit de la liturgie~ Lui attribuerons– nous l'introduction dans notre diocèse de livres portant l'empreinte grecque~ Il est admis, d'après les données graphiques, qu'un précieux martyrologe ou calendrier publié en 1848 par le prieur Gal re– monte à la fin du dixième siècle ou au commence– ment du onzième (1). Il fait partie d'un missel (1) Ce codex, bien qn'iucomplet, a paru dans les Mon. hist. 18
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