BASA

SAINT JOCONDE II 207 son ardeur constante au travail, de sa vig ilance infatigableî Que dirons-nous de ses j eûnes fréquentR, de ses oraisons continuelles, de ses larmes abon– dantes î Toutes ces vertus excitèrent l'admiration de la Cité et du Diocèse et firent de notre Ponti fe un parfait modèle de sainteté (1) ». A l'épiscopat de saint Joconde II se rattache1 1t plusieurs translations de corps de saints qui se fi– rent de Rome en France, par la voie d'Aoste. En 826, les reliques de saint Sébastien martyr prirent la direction de I?> Vallée. Au passage <lu Mont– J oux, il s'opéra un miracle. Le clerc gardien de l'hospice, nommé Benoît, était perclus de ses j am– bes; plein de foi dans l'intercess ion du saint, il ::.;e fit transporter et déposer devant sa châsse. Instan– tanément il fut guéri et put suivre le cortège jus– qu'à Martigny. Les reliques du Serviteur de Dieu furent placées solennellement dans l'église du mo– nastère de Saint-Médard à Soissons. La même an– née, les corps des saints martyrs Marcellin et Pierre exorciste traversèrent les Alpes par le Mont-Joux. En 842, les reliques de sainte Hélène impératriee fnrent transférées de Rome à l'abbaye de Hautvil– liers dans le diocèse de Reims. Cette translation se fit par le même col avec beaucoup de pompe et fut illustrée par plusieurs miracles. Qui pourrait dire les transports de joie et de bonheur, avec lesquels furent accueillis les corps (1) P. Genand. - Il faut croire que les anciens auteurs, qui exaltent les mérites de saint Joconde II, ont puisé leurs ren– seignements à des sources perdues pour nous.

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