BASA

- 27 - Il trouve la « cité d'Aoste bien jolie, bien cnrieuse et digne de retenir longtemps l'attention de l'his– torien et du géographe ». Suivent quelques pages sur nos remparts, sur les débris remarquables du théâtre romain, sur l'arc de triomphe, sur la masse imposante, la frise et les élégantes colonna<les des portes prétoriennes. « C'est peut-être ici, dit-il en parlant <le ce dernier monu– ment, qu'on peut mieux étudier le travail <les siè– cles ». Après avoir loué le genre de culture de nos vi– gnes, l' Ecole des petites indiistries forest'ières et les objets en bois qu'on y fabrique, la dente1le qu'on confectionne à Cogne et à Champorcher, « l'origi– nalité piquante de certains vieux costumes que l'on a tort d'abandonner », le miel, les eaux minérales, enfin « les vallées merveilleuses, les paysages gran– dioses » que viennent admirer de nombreux tou– ristes, l'auteur engage les Français à visiter l'Italie et termine par ces mots : « Une visite dans la Vallée d'Aoste fait du bien au cœur et nous mon– tre que la France est encore aimée dans les vieux pays gaulois ». II. - :M:. l'abbé Ifrutaz lit une étude critique sur la chronologie des évêques d'Aoste, publiée par le Rév. Père Savio dans son ouvrage : GU antichi Vescov'i d' It(ilici dcille origini cil 1300. - Torino : Bocca, 1899. Après avoir mentionné les anciennes chronolo– gies de nos évêqnes, :M:. Frntaz parle des modifi– cations introduites par le P. Savio, qui transporte l'existence de saint Grat au ve siècle, et qui élimine de notre série les noms <le plusieurs évêques. Les deux arguments les plus sérieux de l'historien pié-

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