BASA
CHAPITRE XXVII ANSERIC. (910). Le nom de cet évêque se lit dans des parche– mins de 910, d'après un écrit ancien devenu introu– vable. Il en est aussi fait mention dans des chartes de 920, s'il faut en croire les Religieux de Sainte– Marthe. Mais nous ne connaissons pas les actes de cet épiscopat. En 910, le moine Bernon jetait les fondements de l'abbaye de Cluny en France. Il n'y a pas peut– être de pays en Europe où l'ordre de Saint-Benoît n'ait laissé son empreinte. La vie du bénédictin se résumait en cette formule : les mains à la terre, l'œil au livre, le cœur au ciel. L'agriculture lui doit ses progrès merveilleux, les sciences sacrées et pro– fanes leurs plus grands développements, le ciel ses élus innombrables. Le plus célèbre des monastères bénédictins fut celui de Oluny. Il comptait sous sa dépendance un grand nombre de maisons religieu– ses en France, en Italie, en Suisse, etc. Le diocèse d'Aoste vit plusieurs prieurés bénédictins s'élever au milieu de ses montagnes, en se rattachant à l'abbaye de Cluny; nous les signalerons en leur temps. Qui pourrait dire les immenses services qu'ils rendi– rent à la religion et à la société dans notre pays!
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