BASA
- 30- de saint Hilaire, de sain t Benoît, de sain t Am– broise, de saint Jérôme y sou t insérés. Comme évê– que et protecteur du diocèse, le nom do saint Grat devrait y fi g urer. Eh bien, non. Celui de saint Ours s'y trouve. I.Je nom de sain t Grat, contempora in on à peu près de saint Ours, ne s'y lit nulle part; nulle mention ni de saint Grat, ni de ·saint Joconde. Nous avons pourtant trois li tanies de cette épo<1ue; le nom de saint Ours est inscrit dans toutes les trois, celui de Grat ne l'est J ans aucune. « Dans des circonstances analogues, la liturg ie a éclairci bien des questions douteuses. Dans cette question, la liturgie est bien en opposition avec la thèse dn P. Savio. Arrivent les XII 0 et XIII 0 siècles, saint Grat, saint Joconde, nos Jenx thaumaturges valdôtains, font une apparition brillante soit <l ans la liturgie soit dans nos monuments en peinture et en sculpture. Comment, dans l'opiuion Ju Père Savio expliquer cet épanouissement de leur culte, précisément peu de temps après l'époque de leur passage à meilleure vie? Comment expliquer ce long silence des siècles passés? « Cette preuve, quoique négative, est loin J'être sans valeur. Mais nous ne sommes pas sn,ns preuves positives. La pierre tombale de saint Grat du rxm 0 siècle n'est pas mi,rntte. Tant s'en faut. Elle est conservée aujourd'hui dans l'église de Saint-Chris– tophe. Voici l'inscription : « Hic requiescit in pace sanctae memoriae Gratus episcopus, depositus die YIIa septembril'l, » malheureusement sans date d'année. «Le R. P. Savio tire précisément de ce monument une pret~ve contre l'existence de saint Grat du rx 0 siècle. Voici son rai sonn ement. Dm1 s la Collégiale de Saiut-Ours existe la pierre sépulcrale de saint
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