BASA
BOSON I 265 Le nom de cet évêque est cité avec éloge dans une bulle adressée, en 1062 environ, par le pape Ale– xandre II au prévôt de Verrès, dans laquelle il confirme les donations faites au couvent de Saint– Gilles par l'évêque Boson « de bonne mémoire (1). » Probablement, le diocèse d'Aoste se trouvait, à cette époque, dans la disette de prêtres, tandis que le couvent de Verrès se montrait plein de vie et de jeunesse. L'évêque Boson fut heureux de confier à ces religieux la direction de plusieurs paroisses. Le premier prieur connu de Fénis est Pierre, lequel acheta une pièce de terre située à Neyran et confinée par des propriétés appartenant aux cha– pitres de Saint-Jean et de Saint-Ours. L'acte n'a pas de date précise; mais il doit être attribué à la fin du dixième siècle (2). Des écrivains affirment que vers l'année 985, le marquis de Montferrat dota de rentes considérables la Collégiale de Saint-Ours (3) et qu'il la fit ériger en prieuré. Cette dernière assertion n'est corroborée ni par des documents ni par la tradition. (1) Hist. Patr. Mon. Chart. JI, c. 156. (2) Le contrat se passa dans le cloître de la Cathédrale et commence par ces mots : « Magnifico te Petre Prior. Ego Ba– silius... ,, Arch. de la 01ire de Fénis. (3) De Tillier, Histor. 2• éd. p. 134.
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