BASA

- 35 - cousin an troisième degré, Je comte Philibert de Chall ant et sa mère, Margnerite de la Chambre. Par acte <lu 23 mars HHO, le Dnc de Savoie avait accordé à ce dernier et à sa mère la facuHé de « gaudir de ces possessions jnsqn'à la fête de S. Jehan proche venant», à la condition que, dan s cet intervalle, ils eussent prouvé Jeurs droits, à <léfant de quoi, ces biens auraient été dévolus à leurs deux compétiteurs. L u lien de trois mois, six ans se pas– sèrent, paraît-il, sans ciue le comte produisît le moindre <locnment relatif an domai ne de 'l'orrion. Claude demanda, alors, soit le 10 juillet 151G, à être mis ell pessession des propriétés en liti ge. }'lour tonte réponse le Duc onlonna, le 23 décembre, fJUe les parties fussent citées devant son Conseil pour Je moii:; <le j anvier suivant. Maître Berthon de 'J'n– rin, sergeut général tln Duché de Savoie, pour obéir à l'ordonn ance ducale, prit a ussitôt la, route de Châtillon, résidence ordin aire du comte de Olrnllant. Arrivé à Montjovet., il rencontre un certain Baley– nat, chfttelai11 <le Bnrd qui, ayant appris le but de son voyage, le prévint de se tenir sur ses gardes à canse des nombreux malandrins qui parcouraient la Vall ée. Sans s'arrêter à Châtillon, d'où Je comte était absent, Berthon se reuù à Chambave, où l'ap– pelait quelf)ne autre nffaire. Tandis fJU'il retournait à Châtillon, un homme l' avertit que, s'il allait por– ter an comte quelf)ne lettre contre lni, il serait infaillibl ement tué. A l'instant même plusieurs in– divi(lus s'avnncent vers eux; Berthon, croyant sa vie en danger, court à la Doire qu'il traverse de son mieux. Mais il n'est pas plus tôt sur l'autre rive qu'on lui annonce qu'un ribaud est à sa pour– suite et qu'il doit s'enfuir en tonte hâte. Berthon

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