BASA

HERTIER'l' 357 Vallée. Gui , évêque d'Ivrée, ancien chanoine ùe la Collégiale, apprécinnt leurs services, les appela dans son diocèse et leur confia l' admini stration des égli– ses ùe Pavone et de Quarto. Cette douùle conces– sion eut lien en 1136. J,e pape Innocent II caressait <l'nn regard affec– tueux le monastère de Saint-Ours. Poursuivant l'œu– vre de la réforme entreprise, il adressa, le 30 no– vembre 1136, au prieur Arnulphe et à ses religieux nne seconde bulle dnns laquelle il confirme tons les droits de propriété et de possess ion acquis par la Coll égiale. De pins, il accorde à tout fidèle la fa– culté <le se faire ensevelie dans cett e église, sauf les droits eanoniqnes <l e l'église-1n ère, et il vent <Jn'à la mort du prieur soit reconnu comme légiti– me successeur celui qui aurait été élu par la plus grande partie on par la plus snine portion du cha– pitre, en conformité de la règle de saint Augustin. Il réserve cependant à l'évêque diocésain les droits « de justice et de révérence. » Herbert continuait à favoriser de ses largesses et à entourer de sa protection le nouveau monastère. Compt.nnt sur les prières de ces chanoines, il leur donnn, en 1138, une pièce de vigue avec des domi– ciles situés près de l'église Saint-Ours. L'année précétlétte, le comte Amédée III avait gratifié la maison du Mont-Joux de tonte la terre de l'hôpital de Cbâ.tean-Venlnn: c'est ce qu'on ap– pelle aujourd'hui la Grange <le Saint-Oyen. Ce ma– noir est dit situé à Etroubles (1). Vraisemblable– ment, à cette époque, la paroisse de Saint-Oyen (1) Hist. patr. . llfon, Ch. II. 28