BASA
364 HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE mamere la plus efficace (1). Le cloît,re portait la double dénomination de Sainte-Marie et de Saint– J ean, parce que la Cathédrale, à laquelle il était déjà alors annexé, était dédiée à la sainte Vierge et à saint Jean, l>ien que l'église de Saint-Jean en ff1t séparée. Le pape Luce II ne témoigna pas moins de l>ien– veillance à la Collégiale qu'Innocent II. Par nue bulle du 15 avril 1144, il confirma dans les mêmes termes que son prédécessem les priyilèges, les im– munités et les possessions que les chanoines avaient obtenues ou qu'ils obtiendraient. Cette bulle est adressée nu prieur Arnaldus, qui n'est autre qu'Ar– nulphe, et à ses confrères religieux (2). Il paraît qu'à l'élection de ebaque pape, le prieur Arnulphe avait soin de solliciter des lettres apos– toliques de sauvegarde en favenr de sa Congréga– tion. Cette précaution n'était pas inutile. A cette époque de troubles et de violences, les églises et les maisons religieuses avaient à redouter l'ambi– tion et l'avarice de seigneurs puissants et audacieux. Mais une bulle pontificale suffisait à arrêter leurs desseins sacrilèges, tant était grand l'ascendant mo– ral du Souverain Pontife sur les masses. Eugène III, qui anüt succédé i\ Luce n, cédant aux instances du prieur Arnulphe et <le ses confrères, voulut bien prendre sons sa protection Je monastère de Saint– Onrs et ses religieux, leurs biens pré8ents et futurs. C'est ee qui appert par une bulle donnée à Sutri en 1146 (3) . (1) Esqnisses ldstor. 1 part. pp. 30, 33. (2) Id. p. 30. (3) Icl. p. 35.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=