BASA
BOSON IV 365 La prévôté de Verrès prenait aussi des dévelop– pements considéraules. Ses reli gieux formaient une congrégation autonome, indépendante de toute an– tre maison. Quoique militants sous la règle <le Saint– Angnstin comme les chanoines <le Saint-Ours et du Mont-Jonx, ils n'avaient cependant d'autres liens avec eux que ceux de la charité fraternelle. Favo– risés par les évêques ù'Aoste, surtout par Boson, les religieux <le Saint-Gilles . desservaient plusieurs églises <lmis le diocèse, en 'l'arentaise et en Piémont. Sentant le Lesoin <le fortifier en eux l'esprit religieux et d'avoir dans une autorité supérieure nue garantie de leurs droits spi ri tuels et temporels, ils reconrn– rent au pape Eugène III. Acquiesçant à leurs dé– sirs, le Souverain Pontife édicta en leur faveur plu– sieurs dispositions par une lmlle datée <ln 5 avril 1145. Il veut d'abord qne tous les biens acquis ou à acquérir par le couvent soient respectés et conser– vés. Il énumère ensuite les églises relevant <l e la Prévôté. Ce sont celles de Saint-Maurice à Fénis, <le Saint-Léger à Aymavilles, de Saint-Victor à Ohall ant, de Saint-Nicolas à la Thuile; cell es de Saint-André à Bellentre et de Saint-Nicolas an Pe– tit-Saint-Bernard avec l'llospice annexé; à Ivrée, celles (le Saint-Aml>roise, de Saint-Pierre et de Saint-lndèle; enfin celle de Saint-Emilien à Oigliano. On voit qu'à cette époque l'église et l'llospice du Petit-Saint-Bernard étaient enclavés dans le terri– toire du diocèse de 'l'arentaise. Le Souverain Pon– tife, passant ensuite à l'observance <le la régularité religieuse, étal>lit qu'aucun chanoine ne pourra fran– chir le seuil du cloître sans la permission du prévôt on lln chapitre, et que si, étant rappelé, il refusait
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