BASA
- 50 - députa le syndic Huffiet· et l'avocat Martinet pour se rendre avec le vice-intendant auprès dn Premier Consul, lni témoigner le dévouement de la villt>, la soumissio11 à ses ordres et ]ni manifester le re– gret de n<~ pouvoir y · correspondre complètem(•Jlt, faute ile ressonrces. Ils lui dernan<lèreut l'autorisa– tion d'extraire de la Tarentaise 2000 qnintanx de seigle ou froment et 4000 quintaux de sel, car la · disette se faisait sentir depuis six mois dans la Vallée d'Aoste. Dans la séance dn 22 mai, le Conseil municipal nomma une nouvelle Commission pour visiter tons les quartiers <le la vil 1 e et réq nisitionner tons les effets disponilJles pour l'ameublement de l'hôpital militnire installé an collège de Saint-Béning. Le clergé de la Cathédrale fut invité à fonrnir, dans la journée, les linges et couvertures nécessaires pour vingt lits; celui de la Collégiale pour ·clouze. Un arrêté du 4 prairial, signé Bonaparte, autorisa l'extraction de 2000 qnintanx de seigle et de 4000 de sel, de la Tarentaise; mais les montures man– quaient pour le transport. Elles avaient été emme– nées presqne tontes par les troupes autrichiennes, lors de leur retraite. VA<lminist.ration municipnle, qui siégeait en permanence, invita M. Secondin à se charger anssi Ile la munition et des magasins à grains. L'argent et les provisions faisaient défont, les membres <le la municipalité ne savaient com– ment satisfaire à toutes les réquisitions ùe l'armée et faisaient des prodiges de dévouement pour évi– ter à la ville des mesures de rigneur de la part du Premier Oonsnl. Les Fraiiçnis connaissnieut' le dénument dans lequel se trouvait le pays, Ill ais ils continuaient à se montrer d'une exigence excessive.
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