BASA

-4- lequel acquiesça à, tous leurs désirs par sa lettre écrite de Chambéry, le mercredi 5 août <le l'an 1327. Cette lettre devait être soumise à l'évêque d'Aoste et au bailli, et c'est ce qui ent lieu quelques mois après. L'acte dressé à l'Evêché par le notaire Jean de Augusta, dit (le Dovya, s'ouvre, en disant qne le mardi, 8 décembre 1327, noble Perronnet, fils <le feu Jacques de Gignod, dit de Oczctno, Uldriserius de Montana, Vullelmetus de Rupe, Gonteretus Pic– colerii, en leur nom et a u nom de noble Henri, frère de Perronnet, de Léonard de feu Girard de Villa, d'Albert de Liddes et de Morel de Ri vo, de Signayes, tous citoyens d'Aoste, à l'exception de ce dernier, comparurent en présence de Mgr Nic6'– las Bersatori et de noble J acquernet de Solerio, <l'lvrée, bailli de la Vallée d'Aoste, et les prièrent de prendre connaissance <le la lettre qu'ils avaient obtenue du prince Edouard. L'ayant lue et ayant examiné le sceau qni y était appendu, l'évêque et le bailli ordonnèrent au notaire <le transcrire en entier ce document et d'en certifier l'authenticité. Par sa Lettre, le duc Edouard accordait aux sus– dits requérants sous forme de :fief perpétuel : 1° le droit de continuer la construction du dit canal, afin de fertiliser des terrns arides et stériles ; 2° le droit de planter des arbres le long du ruis– seau pour en assurer la solidité, mais à la condi– tion que les fruits et dépouill es de ces arbres ap– partiendraient aux propriétaires du terrain ; 3° le droit de couper trois ou quatre arbres dans les forêts du Comte, pour réparer le canal, toutes les fois qu'il aurait été défoncé ou rompu. Faculté était aussi accordée de se servir librement de pier-

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