BASA

- 5!) - Séance du 22 11oven1bre 1900. I. - M. le chanoine P.-E. Duc donne lecture de quelques pages sur les premiers Religieux qui ha– bitèrent l'hospice de Montjoux, fo11dé vers 1035 par l'archidiacre saint Bernar1l de Menthon. Ces premiers hospitaliers ne sortirent pas, comme le suppose Mezeray, de l'abbaye <l'Agaune, qni se trouvait alors presqne dépourvue de religieux ; ce ne furent pas non plus des chanoines de Verceil on de Saint-Laurent de Novare, mais les dix pèlerins français, dont on ignore les noms et qui, après avoir été témoins oculaires des miracles opérés par saint Bernard aux deux passages de Mont-Joux et de Oolonne-Joux, avaient revêtu, les premier.:;, l'habit religieux. La seconde recrue fut faite par saint Bernard dans le sein même du chapitre de la Cathédrale d'Aoste. Quant à l'Hospice de Colonne-,Joux, il fut confié par sou fondateur aux Religieux de Verrès, que leurs ressources mettaient à même <l'exercer aisé– ment l'hospitalité. Après ce préamlmle, M. le chanoine Duc donue des détails sur le chanoine Pierre-François Ballalu, un des religieux les plus éminents du Grand-Saint– Bernard, et auquel on décerna le titre d'incompara– ble. Celui-ci naquit vers 1674 à Morgex, où d'autres familles, depuis longtemps éteintes, portaient le même nom. Il prit l'habit religieux en 1697, fut ordonné prêtre à Aoste en 1701 et, après avofr rempli quelques autres charges, il fut prieur-claus– tral de 1710 à 1718. Nommé ensuite procureur gé– néral, il se rendit à Rome pour traiter certaines

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