BASA

-60- aft'aires de la Mn.ison, notammeut celle <le l'obser– vance religieuse, et il y mourut de la fièvre, le 27 septembre 1718. Son confrère, le chanoine Pi erre Jonge <le Chamba.Ye, qui l'avait précédé à Rome, y avait subi le même sort l'année· précédente. II. - M. le chanoine Frutaz, qui assista au Con– grès historique tenu à Ivrée, du 23 au 26 octobre dernier, lors des fêtes bimillénaires de cette ville, donne conuaissance de diftërents travaux qui f1irent présentés à cette occasion par la Societlt storfoo sii– balpinct et qui ue manquent pas d'intérêt pour notre pays. Un de ces volumes intitulé : « Eporediensia » renferme des écrits de plnsieurs auteurs; mais la partie la plus importante est celle où M. Gabotto, sous le titre : « Un millenio di storia eporediese, » étudie l'histoire d'Ivrée de l'an 356 à 1357, soit depui s l'introduction du Christianisme jusqu'à la cession cl'Ivrée au comte Vert. Ou y voit souvent figurer les noms rles seigneurs de Challant, de Bard, de Valleise, de Pont-Saint-Martin et des évêques d'Aoste. La croisa<le valdôtaine contre Fra Dolcino, en 1306 y fait aussi une apparition aussi brillante qu'inattendue. Parmi les documents publiés à la fin <le ce vo– lume_ par le marquis S. Cordero di Pamparato sur le Tiichinaggio et les invasions de Facino Ca11e dans le Canavais, se trouvent des éléments précieux pour la biographie d'Iblet, de Boniface et d'Amédée de Cballant,. « Le Carte dell'.Archivio vesc01.•ile d'Ivrect fino al 1313 » forment deux autres volumes, que M. Gahotto a complétés par des bulles pontificales extraites <ln Vatican et par le régeste municipal d'Ivrée.