BASA
IV !'RÉF.ACE rédaction remonte souvent à l'époque carolingienne. Primitivement, ils se réduisaient à une simple no– menclature destinée à être lue au canon de la mes– se, au meniento des morts. Leur caractère officiel et traditionnel se déduit de leur nature même et sur– tout de leur emploi liturgique, ce qui pourtant, ajoute Delisle, ne les a pas mis à l'abri d'arrange– ments arbitraires (1). Nous avons accepté de ces catalogues les noms des prélats avec les dates de leur épiscopat, quand ils s'appuyaient sur des textes authentiques, on qu'ils nous ont paru ne pas être en désaccord avec les déductions tirées des documents existants. Tou– tefois nous ne pouvons garantir l'exactitude de la liste de tous nos évêques jusqu'au douzième siècle, si grande est la pénurie des documents que ces âges reculés ont légués à l'histoire du pays. A par– tir de cette époque, les chartes nombreuses que nous possédons servent à fixer d'une manière cer– taine la série chronologique de nos évêques. Nous avons ainsi restitué aux listes officielles de nos prélats des noms oubliés, quoique dignes d'une éternelle mémoire; nous avons redoré plus d'un blason épiscopal. Le salon de l'évêché contient la galerie des por– traits de quatre-vingt-six évêques d'Aoste. Ce travail remarquable fut exécuté, en 1788, par les peintres italiens Piantini et Oogrossi; mais il n'est pas à couvert de la critique. Plusieurs évêques authenti– ques y manquent, d'autres y ont été ajoutés béné– volement. (1) Rist. litt. de la France, XXIX, p. 386. - Les Origines des Eglises de Fmnce, par Bellet, p. 12.
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