BASA

-6- grossor,wrn auri, monnaie du roi de France, pour une fois seulement, d'un florin d'or de Florence de cens annuel payable à chaque fête de Saint-Etienne, et de deux florins d'or de même monnaie de plait, à l'avènement au pouvoir de chaque comte, ad rniitagiitm d01nini. Suivent trois procès-verbaux assez courts qui constatent l'identité et l'intégrité des lettres du Comte et y ajoutent l'autorité de l'évêque et du bailli. Le premier procès est du notaire Jean de Augusta, le second de Mgr Nicolas Bersatori, le troisième du bailli, qui déclare apposer à cet acte le sceau dont le Comte se sert dans la Vallée d'Aoste, sigillwrn pcli dni Com. quo utitiir in Valle Aug. Les témoins de l'acte furent Vullencus de Au– gusta, dit de Dovya, chanoine de la Cathédrale d'Aoste, discret Vullencus Varini, Jean de Villa, notaires et citoyens à'Aoste, uobles Baldesar, con– seigneur de Castro Vugucionis et Ysard Bersatori, frère de l'évêque. Les sceaux de l'évêque et du bailli soit du Comte n'existent plus; mais le par– chemin, d'ailleurs assez bien conservé, porte encore les traces <les lemnisques auxquels les sceaux étaient appendus. Le rû, dont il est question dans cet acte, n'est pas le Rû-Bourgeois, comme l'ont cru divers au– teurs valdôtains, mais le Rû-Neuf, et ceci est de toute évidence. Ces deux canaux, il est vrai, pren– nent l'un et l'autre leur source au Buthier, qui descend du Grand-Saint-Bernard; mais le rû, dont parle la lettre du Comte E<lonard, commence au bourg d'Etroubles, a biirgo de Stipiilis, tandis que l'eau <lu Rû-Bourgeois n'est levée que sur le ter-

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