BASA
-7- ritoire de Gignod, en direction de la Cluse et à quelque distance du pont qui tend à Allein. Le Rû-Bourgeois est postérieur à l'autre, et n'a été concédé que le 22 mars 1401 par le prince Amédée de Savoie, comme il conste d'un recours que la Commune de Gignod, par l'organe de l'a– vocat Christillin, fit adresser en janvier 1789 à !'In– tendant d'Aoste, à l'effet d'obtenir une répartition plus juste des eaux et des corvées de ce Rft en– tre les trois communes <l'Etroubles, de Gignod et d'Aoste. Ce recours se lit à la page 155 d'un re– gistre du cadastre de la ville cl' Aoste, intitulé : Ruisseaux Bourgeois et Pompeillard. Notons, en :finissant, qu'aujourd'hui le Rû-Bour– geois finit aux Vignoles, en dessus de Champa.iller, et le Rû-Nenf, au nord de la fraction principale d'Arpnille; mais ce dernier, au moins, arrivait ja– dis, soit avant la peste de 1630, jusqu'à Clos-Neuf, comme en font foi la tradition locale et des vesti– ges de canal que l'ou observe encore de nos jours au couchant d' Arpuille, notamment aux régions de Lein et de Forvolan. Séan ce du 2 7 a oût IS9 7. M. Charles Merkel, professeur d'histoire à l'Uni– versité de Pavie et membre de notre Société, lit une étude qu'il a faite sur Je Domaine impérial dans la Veillée d'Aoste jusqu'à lei moitié clii xrue siècle. Le docteur Darmstadter publia, l'année dernière, un ouvrage sur les biens domaniaux que les empereurs possédaient en Lombardie et dans le Piémont pen– dant le haut moyen âge ( Das Reichsgut in de,r Lom-
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