BASA

SAINT PIERRE smv1 sa résurrection f Ses discours, portant le carac– tère d'une révélation, n'auront-ils pas fait une heu– reuse impression sur les esprits curieux et allumé, la grâce divine aidant, le :flambeau de la foi dans les cœurs bien <lisposés f Dieu peut se servir des instnunents les plus indignes pour amener à lui les âmes. Ponce Pilate aurait donc été le premier apô– tre, mais apôtre inconscient, de notre Vallée. N'in– sistons pas toutefois sur cet étrange apostolat. Notre diocèse se réclame <le plus nobles traditions. Plusieurs auteurs affirment qne saint Barnabé, fondateur de l'Bglise <le Milan, évangélisa une par– tie de lit Lombardie et dn Piémont et envoya ses disciples à Aoste pour y prêcher l'Evangile (1). Le bref, adressé en 1829 par le pllipe Léon XII à l'ID– glise d'Aoste, suppose que les disciples de saint Barnabé portèrent dans la Vallée le :flambe:u1 de la foi chrétienne. Observons cependant que le pape Innocent I, dans sa lettre à Decennins assnre qu'an– cun apôtre, si ce n'est saint Pierre, n'a fondé des Eglises eu Italie, dans les Gaules et en Espagne. Avouons anssi que, dans le diocèse, on ne disti ngne aucune trace d'nn cnlte pnrticnlier qui soit rendu à saint Barnabé. C'est pourqnoi, <l'antres historiens soutiennent que les premières semences du christia– nisme y forent jetées par saint Pierre lui-même (2). On peut concilier ces deux opinions, en disant que saint Pierre fut le premier à faire connaître (1) Ughelli, Italia sacret. - Saxi. Archiep. Mediol. Serie. - De Tillier, Historiqiw de la Vallée cl' Aoste. (2) Aubert, La Vallée d'Aoste. - Gal, Note mss. - L'au– teur de · 1a Vie de saint Oitrs. - Blavignac, Et1tdes s1tr Genève, p. 192.