BASA

1() HISTOIRE DE L'ÉGLISE D'AOSTE rencontre l'église de Doue, dont les titulaires sont saint Blaise et saint Pierre (1). Sur le versant du Valais, on trouve Bourg-Saint-Pierre. Dans la vallée du Rhône, le prince des apôtres a prêché à . Marti– gny, a remonté à Saint-Pierre de Clages, a gagné Saint-Maurice dont l'Hôtel-de-Ville porte toujours l'inscription : « Christiana sum ab anno 58, » et est arrivé à Genève, ùont la cathédrale s'appelle encore Saint-Pierre (2). » Que prouve ce fait dn même titre conféré à plu– sieurs églises T Les vocables des temples chrétiens constituent dans l'histoire un élément de critique, dont on doit tenir r,ompte. Ils sont presque immua– bles. Un saint n'empiète pas sur un autre. La mul– tiplicité du même vocable indique généralement le souvenir d'un fait historique. Ce n'est pas seulement un témoignage de vénération pour le chef de fa chrétienté que produisent ces églises. Saint Jean– Baptiste est grandement honoré dans le diocèse, et cependant il y compte peu de temples sous son vocable. C'est que, pendant sa vie, il n'a point dirigé ses pas vers nos montagnes. Le grand nombre d'é– glises et de chapelles dédiées au prince des apôtres dans le diocèse ne peut être qne la consécration du fait ùe son passage dans la Vallée. La tradition de etc. (Durandi, Alpi graie e pennine. - Promis, etc.). L'existence de la porte romaine, au nord de la cité, près le palais Roncas, n'implique pas nécessairement le point de départ d'une route romaine sur la rive droite du Buthi!'lr. Cette porte, comme la porte méridionale, devait servir aux différents besoins des ha– bitants, surtout à ceux de la classe agricole. (1) La Constitution du B. Emeric, en 1307, met l'église- de Doue, sous le vocable de saint Pierre. (2) Blavignac, Etticles sur Genève, pp. 192, 197.

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