BASA

- !) - Par décret <lu 29 mai 1723, le roi dérogea au Ooû– tumier, annulla, pour le cas présent, la compétence du Conseil des Connaissances <l' Aoste et nomma, pour instruire la cause et prononcer sentence, cinq membres du Sénat de Savoie. Le comte de Pléoz, désormais en harmonie avec son épouse, fut un beau jour, sans qu'il en eût le moindre soupçon, arrêté dans son château de Sorreley et traduit aux prisons du Baillüige pour répondre de faits qui dataient de huit ans. Le procès commença le 21 juin 1723, et la sentence rendue le 19 juillet con– damnait le comte à la décapitation. · M. Vesan donne lecture de cette sentence, où sont décrites les pratiques qui avaient été mises en jeu pour obtenir la mort de la dame de Pléoz : chandelles et statnes piquées d'aiguilles, les unes brûlées à petit feu, les autres entassées etc. etc. Le comte de Pléoz füt décapité aux Fourches le 1°r septembre 1723. Le Chapitre de Saint-Ours, le Conseil des Commis, les N obi es Pairs et toutes les autorités de la ville atte11<lirent son cadavre près de la tour du Bailliage et l'accompagnèrent jusqu'à l'église de Saint-Christophe où on lui :fit des füné– railles solennelles. Protestatiou muette mais élo– quente contre les procédés de la Cour de Turin! (Archives de let cnre de Saint-Etienne). Séance du 2S mai 1901. I. - Le mémoire lu dans la séance précédente au sujet du comte de Pléoz a snggéré· à M. le cha– noine Frtltaz l'idée · de lire qnelqnes 11otes snr les exécutems de la haute jnstice dans notre Vallée. Dans les chmtes ·. dn moyen âge et sîirtout au

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