BASA

-10- XII6 et au XIII° siècle, le bourreau apparaît à Aoste comme ·un personnage d'importance. Le car– nijer Nicholaus :figure comme témoin dans plusieurs actes, même à côté de personnages de distinction. Il avait sa maison au quartier de Bicaria, qui a probablement emprunté le nom du bicarius par le– quel on désignait le bourreau dans la basse lati– nité. Plus tard il est fait mention du bourreau à Aoste dans les lettres patentes de Victor-Amédée I, en date du 16 mai 1633. Après avoir constaté que les malheurs de la guerre et la peste « avaient no– tablement altéré les bons ordres de la justice dans le Duché d'Aoste, » ce prince voulant remettre les choses en leur état primitif, ordonna que les deniers et amendes provenant des sentences civiles et criminelles, fussent uniquement appliquées « à l'entretènement des bâtiments de la Oonciergerie (Bailliage), au pain des prisonniers misérables, aux gages des geolliers, de denx solùats de justice et de Pt1xécnteur d'icelle ».· Ces. dispositions; · sur ré– clamatfon du Oonseil des Oommis, furent confir– mées par l'autorité en 1638 et en 1664. Mais, plus tard, dans le' but d'attirer par devant le Sénat de Turin tous Tes procès. criminels en ap– pel: et d'abolir peu à pen notre Ooûtumier et notre organisation judiciaire, la maison de Savoie pres– crivit qu'à chaque exécution capitale à Aoste, le bourreau fût envoyé ùe Turin 1 et c'es.t ce qui eut lieu, sinon déjà auparavant, au moins dès 1723, lors du s11pplice· ùu comte de Pléoz. La torture avait aussi fait son apparitiou à Aoste, mais ensuite des protestations des Vahlôtai11~, elle y fut prohibée' dès 1658.. II. - M. le chanoine Vuillermin parle de Jean-

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