BASA

- 119 - deux frères Gnidon de Chesalet, le religieux fran– ciscain Ambroise, J t>au d'Echarlod, vicaire à La Salle, ainsi qne Jean de Fénis, chanoine régulier de Saint-Gilles. Qne le même personnage figure, sous le nom de Jacq11es Des (Jours, dans la charte <l'inféodation de l'évêché, dans le Nobiliaire de Tillier et dans le docu111e11t de la cnre de La Salle, nous ne pouvons en douter. La charte de l'évêché, en nommant Jac– ques de Oiiriis, a soin d'indiqun son lieu d'ori~ille, Vallis cligne. Cet.te désignation de lien est pleine de sens. Le noble Jacqtws n'est pas appelé savoi– sien, bien qu'il soit pl'opriétaire <le fiefs en Savoie. Il ne conste pas qu'il y ait un manoir seigneurial; il. est tont prnbable qu'il n'y habitait q11'nne mai– son bourgeoise, lni serva11t de pied-à-terre, quand il allait régler ses affaires au-delà des Monts. Ce n'est pas devant sa maison, - en avait-il en propre à Bonrg-Saint-Maurice f - mais devant la maison dn notaire de Rua qu'est stipulé son acte <l'inféoda– tion. Jacques Des Coms n'est donc pas savoisien, mais valdôtain. La charte l'adjuge au Valdigne; sa souche est à La Salle ; c'est dans cette paroisse qne s'élèvent le château bâti par ses aïeux et la chapelle familiale, à laquelle il rattache de si pienx souvenirs. O'est l'église de Saint-Cassien qu'il choi– sit pour lien de s~pultnre. Bien d'antres seigneurs, au treizième siècle et dans les siècles suiv1111ts, possédaient simultanément des fiefs en Savoie et dans le dnché 1l' Aoste; nom ruons seule ment les nobles de Landry de Bosel, d'Avise, de Blonay. Nous ne connaissons pas tous les lieux spécifiés dans la charte que nous avons pro1lnite. Pen im– porte, mais qui ne connaît Bourg-Saint-Maurice,

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