BASA

- 121 """"'."." un facile accès anx bénéfices eccléiüastiqnes <lans le diocèse. Y a-t-il d'étonnant qn'au début du trei– zième siècle François Bermoncl ou nn autre mem– bre de la famille Des Conrs ait, obtenu nn cano– nicat à la cathédrale <le Montiers 1 Cette nffirma– tion émise par de Tillier et répétée par plusieurs écrivains est fort plansillle. Qne le même François Bermont! ait recut>illi chez lui le jeune Pierre, à p(-'ine sorti des langes de l'enfance, ce n'est pas là une hypothèse absurde. Notre opinion sur la pntrie du B. Innocent V n'est donc pas dénuée de fondt>meut. Dn moins, comnwnt osP.r lui dénier l'origine valdôt.aine' Sans développer ici les 11ombre11ses preuves qui militent en faveur de notre thèse, le foit que sa famille était propriétaire de terres eu Tare11 taise et en Valdigne et que sa résidence seigneuriale était à La Salle, uous montre qne le B. Innocent V appartenait bien plus à ia Vallée !l'Aoste qn'à la Tarentaise. La charte, que 11ous avons signalée, est conservée dans les archives de l'évêché d'Aoste et emegistrée dans l'inveutaire de ses tit.res, nouvel argument qui nous autorise indirectement à reveulli<1ner le glorieux Pout,ife. Comment nos voisins d'Ontre-Monts osent-ils faire fi de la tradition valdôtaine 1 Ils ne peuvent iuvo– qner eu leur favenr qne l'assertion gratuite d'his– toriens se copiant, servilement les uns les autres. C'est tout.. Ils n'ont produit jusqu'ici aucun monu– ment graphique, aucnu llocnment ancien, qni indi– quent le lieu précis de la naissnnce de notre Bien– heureux et la famille qui lui a (lonné le jour. Il en est autrement des écrivains valùôtains. Ils se réclament d'une tradition uniforme, constante, sur

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