BASA

- 128 -'- reri e de Charles de Challant. Il ajoute que cette grâce ne tirerait pas à conséqnence, s'agissant ici du bien de la patrie et de la sécurité des Etats de Savoie. Autant Ja cour de Savoie se mont.rait indiscrète dans sa demande, opiniâtre dans son dessein, autant le pape Jules II se montrait obstiné dans son si– lence. Le dnc Philibert mourut, sans avoir vu ses démarches multipliées d'une façon aussi étrange couronnées de succès. Son successeur, le duc Char– les n'abandonna pas l'entreprise. La duchesse_Blan– che, sa mère, le premier décembre 1505, !ni-même, Je 3 décembre, écrivent an Souverain Pontife en favenr de la candidature de Charles de Challant, qui était retourné à Rome. « Vons ne le laisserez pas revenir à moi, lui dit Je prince, sans l'avoir exaucé » pour Ja coadjntorerie avec fntnre succes– sion, Ipsum circa ea inexauditurn ad me haud regredi sinas. La lutte pacifique, engagée entre Jes denx cours de Savoie et de Rome, touchait à son terme. Fina– lement le Saint-Père adressa an duc de Savoie une lettre empreinte des sentiments de la plus tendre bienveillance envers sa personne; mais il ne dit mot de la coafljntorerie proposée; il se borne à lui promettre qu'il ne disposerait de l'évêché d'Aoste que selon ses intentions. L'affaire prit ainsi fin. Le bref pontifical, dont nons avons une copie, quoique sans date, mérite d'être cité in extenso. Dilecto FUio Nobili Yiro Oarolo Dnci Scibaudiœ. Dilecte Pili Nobilis Vir Salutern et Apostolicam Benedic– fionern. - Retro iam actis diebus et mensibus crebras tue nobilitatis

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