BASA
- 132 - par st>s t>XCPllentes qnalités, pnr l'ancienneté de son origine Pt par ses écla t:111 tes vert us. » Une élection i<i bien con<luite, si bien appuyét>, paraisi<ait devoir êt.re agréée par le pape. Non, ce fut. Ht'rc11le d'Aze1.dio, qui fot élevé au siège épis– copal d'Am1te. Il fant remarquer cine les deux cha– pitres n'av:iie11t plus, depuis le 15° i;iècle, le droit d'élire l'évê~ue; c'était plutôt un acte <le présen– tation <ln snjPt qu'ils se pernwttaie11t. Le Saiut– Siège s'était réservé la no111ination canonique des évêques darn:; les Etats de Savoie. Nous terminons id notre notice sur un pt>rson– nage '11-'S pins remarcinables de la maison nohle de Cha llant, qui Pli corn pte un si grand nombre. Ce n't·st pas nne biographh~ qne nous avons prétendu traC('r. Nous n'avons vonln qne soulever un coin dn voile qui recouvre l'l-'xistence <le ce grand digni– taire du pays. LPS honnemR et les biens de l'Eglise lui fürt>nt prodig·nés par la Provi1lence. Il était non seull-'ment pré,·ôt de la cathédrale et de Saint-Gilles, prieur <le Saint-Onrs; il avait encore en co111nwnde les églises de Saint-Pierre d'Alhig·ny, <le Saint– An<lré ile Bellentre et de Saint-Ambroii;;e à Ivrée. Toutefois il ne lui fut pas donné d'attein1lre à la dignité épiscopale. Il monrnt en 1518, à l'âge d'en– viron tre11te-buit a11s: On ignore le jom précis de sa mort et le lieu de sa Répultnre. La maiRon de la ferme du pl'ieuré de Saint-Oms, au lieu dit les Batz, où le prieur avait seR appar– tements proprei;;, fut, bâtie par Charles de Ohalla11t. On lui doit aui;;si la con-:t,ruetion du clocher ile St– Gilles à Verrès, comme il conste par l'inscription qu'il porte avec le millé:sime de 1512. An midi du bourg de Verrès, on remarque, au wilieu des vrairies,
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=