BASA
- 12 - au moyen-âge, le manuel or,linaire des moines et des fülèles. Le deuxième e"t un vrai poème, d'une exqnise beauté, composé de 539 strophes en l'hon– neur des sept allégresses de Notre-Dame. M. Roux en vient ensuite an Gawle, flore virgi– nali, prose rimée de S. Anselme, que l'on chantait autrefois tous les samedis dans la plupart !les égli– ses. Cet usage se retrouve encore ça et là dans notre diocèse comme ailleurs; ou pent citer notam– ment la collégiale de Saint-Ours, les églises !l'Ayas, d{) Gignod et de Diémoz. A la Cathédrale, un legs de 100 florins fnt fait en 1550 ponr le chant <le cette hymne par le chanoine et seigneur Urbain d'Avise. S. Anselme contribua aussi largement à la diffu– sion de la fête de !'Immaculée Conception en France et en Angleterre, et si à Aoste cette solennité fnt établie par le B. Emeric dè~ le commencement du xrv 0 . sièclr, peut-être l'exemple donné par le saint docteur valdôtain n'y fut-il pas étranger. Séancé tlu 31 juillet 1901. La parole est à M. le chanoine Frutaz, qui lit un document relatif anx armoiries de la maison de Challant existant à la Cathédrale d'Aoste et au mausolée <ln comte Fr:111çois cle Clrnllant, qui se trouvait au chœqr de la même église. En 1766 et 1767, le Chapitre ayant fait exécuter des travaux <l'embellissement au chœnr, q1rnlques– uns des ·blasons des .Chnllant en avaient disparu. Le comte Charles-François de Challant-Cbatillon recourut à Charles-En'.lmannel III pour les faire ré: tablir. Le Yibailli Amédée de Fabar reçut un billet royal, ensuite duquel fut dressé un ::i,cte qui contient
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