BASA

-138 - rons à la snite de quelles cireonstances les Béné– dictins disparurent du monastè1·e d'Aoste da11s le cours du XIIe sièch~, et comment notre Saint-Bénin passa sons la dépendance du Gra11d-S;ii11t-Bt>ruard. Dix-neuf prieurs s'y succédèrent de 1239 à 1604; mais, depuis le commencement, du xve siècle, ils en fureut investis à titre de comme11de. La famille Ginod, originaire de la Bresse, avait trouvé, dans le prieuré de Saiut-Bénin d'Aoste, un petit fief hé– réditaire et transmissible dans ses membres. Jean Ginod, prévôt de notre Cathédrale et official du diocèse, l'avait possédé jusqu'en 1563; de 1563 à 1583, le bénéfice fut possédé par un autre Jean Ginod, neveu du précédent, et, de 1583 à 1604, par J eau-Geoffroy Ginod, évêque de Belley et sénateur de Savoie. Ce dernier avait dirigé à Aoste, de 1575 à 1585, les travaux de rétlaction du Oo11tumier, et un de ses neveux, Jean Gino il, occupa le siège épis– copal de notre ville de 1586 à 1592. En 1595, Mgr Barthélemy Ferrero et le Conseil des Commis commencèrent des démarches pour ob– tenir de Rome que le prieuré de Saiut-Bénin fût transformé en Collège pour l'instruction de la jeu– nesse. Prévoyant des difficultés de la part de la Maison du Grand-Saint-Bernartl qni aurait pu re– vendiquer ses anciens droits, les Valdôtaius pensè– rent à s'assurer l'appui de Charles-Emmanuel rer. La correspondance de Pierre-Léonard Roncas avec le Conseil des Commis uons fournit des détails intéressants sur ces négociations. Ces lettres sont adressées an vibailli et au Conseil des Commis. Dans l'assemblée des Trois E1ats du 19 juin 1598, le vibailli, après avoir donné coIDmtrnication du traité de paix de Vervins, présenta les bulles <l'é-

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