BASA

-140 - « nen devront parce recevoir que toute joye et « contentement. Ce qu'ayant entendu, l'assemblée « sen seroit grandement congratulée » (1). Le trésorier ùu pays, Cyprien Berard, ayant laissé à sa mort un rléficit de caissf', son fils s'offrit à le combler moyennant la somme de mille écus petits. Par lettres <lu 20 mars 1606, le duc Chades-E111- mamwl, inspiré par son mitiistre Roncns, manifesta le désir que cette somme fut appliquée exclusive– ment aux réparations des édifices de Saint-Bénin pour les adapter à leur nouvel usage. Dans la séance des Etats du 27 octobre 1616, 011 délibéra de pl'ier l'évêque pour qu'il procurât au Collège <les en,..ei– gnan ts capables et, qu'i 1 en écrivît au liesoi n à Son Altesse (2). Le 22 juin 1620, le chanoine théologal Dufour, en qnalité de snri11te11 .la11t du Collège, de– manda aux Et11ts et cenx-ei délibérèn·nt ile reconrir à S. A. pour obtenir des jésuites comme enseignants; mais cette démarche n'eut pas de résultats. Les salles des classes forent construites peu à peu anx frais de la trésorPrie du Duché laquelle délivrait encore des mandats pour ces travaux en 1750. La nouvelle égJi,,e, due à la m1111ifii :e11ce de Jean-Bap– tiste Fest.11z, fot érigée sur les ruines de l'aucieuue et ouverte an cnlte vers l'an 1630. Sous les règnes de Charles-Emmannel rr, de Victor-Amédée rr, de François-Hyacinthe et de Charles-Em111a1111el II, tant qu'il eut d'influence à la Cour, Pinre-Léon:rnl Roucas ne cessa de s'inté– resser à tous les besoins ùe la Vallée d'Aoste et (1) BOLLATI : Le Oongregazioni dei Tre Stat-i d' Aosta, 11, 493. (2) ID. : Id. 11, 500 et 646.