BASA
-147 - cela, ne voules pas senlemeut tenir mes lettres se– crettes ny hasarder dencourir la maulvaise grace de monr le Rme par la repetition des deniers des– quels il sest prevalu, mais par la comunication di– cell es voules que avec la peine et la solicitude ie porte aussi senlet lin<lignation dicelluy. Or ie tiens le tout pour bien emploié puis que finallement laf– fere est succed.e a souhait et ce que ie vous en dit n'est par maniere de repoudre, puis que ie confesse n'avoir encores rien faict qui approche a ce que ie suis de plns naturellement oblige, mais bien pour vous confirmer en cette opinion que où il sagira du bien et service du peis, vous me trouveres tou– siours ferme et invariable nonobstant tous interès de particuliers malveillans. Je vous donne sur ce la nouvelle cy ioincte venue de Rome m'assenrant que, comme elle est de telle portee que de long temps nostre peis nen ha hen une telle, aussi vous en reionires vous avec autant d'affection qne vous aves testons monstre de la desirer; Il ne se traicte plus apresent d'hasarder largent du peis ny de l'en– voier sur advis douteux, mais bien de lemploier aussi dignement seurement et a propos que lon puisse avoir faict en anltre occasion; Une chose suis ie obligé a vous dire, que aultre traverse ne penlt plus arriver si elle ne proce<le de vostre ne– gligence a fere lever les bulles, pour empescber que là mort qui est meditame a tous et plus a craindre touttefois aux personnes clecrepites comme est monr de Belley, ne donnast subiect a quelquun dembrouil– ler ce negoce, et parce puis il ne tient plus que a iceluy, vous y donnerez s'il vous plaict bon or<lre pendant que ie procnreray que S. A. replicque au– dict Ambassadeur de scavoir combien lesdictes bul-
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