BASA

-148 - les coustnont. Il est bien vray qne cet a:ffere n'est pas de si petite portee qu'il ne meritast qne Ion :fist la despence pour envoier personage expres a les fere lever et y avoir lœnil ouvert, veu que nne senle parolle on clammle et une concession perpe– tnelle qnelquefois ne se penlt priser, oultre qne ce seroit une occasion d'estahlir tellement cet a:ffere qn'il ny foi lie iamais pl 11s retonrner ponr ce regard, en nsant mesme de la gratitùde a l'en<lroict de !am– bassadeur, de laquelle on luy a don11e i11te11tion et s'est rernln meritant., pnis qne vons scavez q1w, pour mienlx conduire ce negoce, il le 111y a fallu prernlre entierement a sa main et casser cenlx qni lavoient auparavant riere eulx comme Sllkpectz. M.:ds de cecy ie me remets a vostre meilleur ailvis pour vons prier senlemPnt me vonloir desobliger envers Mor{ Ripa a qui iay anltrefois dorme intention de gra– titude si, au lien ile traverser cet a:ffere comme il en est.oit recherch~, il luy plaisoit le prottiger com– me il a faict., Et de mesme a l'endroict dnn secre– taire en cette chancellerie qni, aux occasions de mo11 absence, s'estoit oblige d'avoir lœil a tonttes contrarietes et me donner ail vis ile tout ce qni se passeroit, a qui pour ce rflgal'd ie donnai intention dnne bonne estraine si la:ffel'e venoit a bonne :fin. Si mon opinion pouvoit estre recnene parmi vous, elle seroit denvoier cinq cents escns promptement pour lPsdictes bulles eutre les mains dntlict Am– bassadeur, car le moins se ponrroit snpplir par aul– tre voie et le surplus s'il sy tronvoit seroit tonsionrs a bon conte de ce que vous disseignes de luy bailler, mais il ne fa111lroit pas luy bailler pour argent con– tent l'argent que vous a ves desia a Rome, si ce nest que vous en eussies entierement asseurauce.