BASA
- 151 - V. Roncas décline la mission q11e les Oomniis voulaient ltti confier de se rendre à Rome. Il propose des gra– tifications pour les personnes qiti se sont intéressées pour obtenir les bulles. Mes~üeurs. Pnis qne ie ne peux satisfaire si promp– tement a l'intt'ntion que ie vous avois <lonne par la mienne derniere darri ver en Aouste :ifin de con– ferer avec vous sur tons les expedients necessaires pour re1lnire nostre Oollege a sa perfection, je vous dirais snccintemt'nt de ne pouvoir pour mon parti– culier accepter la charge qne desireries me donner da.rriver a Rome, et ce pour plusieurs dignes con– sitlerations lesqneUes ont faict que ie nay voulu qne le congé que demaullies pom moi passast aux oreilles de S. A. a fin quelle n'estimast qne Ct'la füst este par moi recherche pour eviter qnelqne aultre voiage anqnel elle m'a destine (1). Et si bien anltrefois ie me suis laisse entendre que pour un service si avantageux an peis je ne refuserois den– treprendre dy aller,· c'estoit en temps que les diffi– cultes estoient si grarnles qu'il me sembloit que ma preseuce vous y pourroit servir de qnelqne chose. Ce que n'anroit lien apresent et pourroit on dire que iaurois accepte ceei par curiosite et non ·par affection de vous complaire. Et par ce ponrres fere choix d'aultre personne. Bien est vray que cepen- (1) L'année suivante Roncas· dut se rendre deux fois à la Cour de France pour les négociations relatives au marquisat de Saluces. Il se trouvait encore à Fontainebleau en mars 1799 (Arch. d 'Etat: Lettere MiniBtri, Francia).
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