BASA

-160 - son Altesse, par lnqnelle lettre il faict entendre qui! obtiendra dicelle la. main levée en favenr de ce pays afin d'estre jouü•sant du revenu d'icelluy prienré au benefice dn col lege, l'office de commis– saire d1H1nel il est d'advis icelluy estre conferé au secrétaire du pays pour estre chose unie et incor– porée audict pays, et afin d'estre conservez les droictz d'icelluy et les garder de toutte usurpation... » (1). A la même séance les députés délég-nèrent auprès de Son Altesse à Turin le baron de Fénis, le baron de Quart et l'avocat Des Granges auxquels ils don– nèrent des instructions pour lenr ambassade. Ce doc11111ent f:'St iné<Ht et nous en détachons le pas– sage suivant relatif an Collège: « Luy (à Son Altesse) baiseront tres bnmbh•ment les mains du grand bendlce quelle sest daignee fere audict pays d'avoir obtenu de sa sainctete le revenu du prieure de St Bening converty pour ung College, ent.retenement et nonrriture d'ung regent et maistres. Estant apres a y donner quelque bon commencemf:'nt., mais que l'on aye neantmoins ob– tenu la wain levee de son Altt>sse serenissime, de quoy on la supplie en toutte hnmilite attendn le deces du fpu seig.r Rme Ev~sque de Belley, duquel en son vivant il Pstoit jouissant... » (2). Les trois députés p:utaient le 8 mai suivant avec une lettre de remerciement que le vibailli et le Conseil des Commis écrivirent au nom du pays an duc Charles-Emmanuel. (1) BoLLA1'I : Congregazione dei Tre Stat-i, II, 485. (2) Archives dn Conseil des Commis.

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