BASA
-15- chœur et sous le mausolée du comte François, d'une crypte fermée où étaient ensevelis des mem– bres de la maison de Challant avec ses armoi– ries enchassées dans le mur. Il résulte de ce document qu'avec la crypte de la Collégiale de Saint-François, située sur l'empla– cement de l'Hôtel-de-Ville, les Challant avaient aussi un tombeau de famille sous le chœur de la Cathédrale. Lors de la démolition de l'église de Saint-François, les ossements furent extraits de la crypte et transportés dans celle de la Cathédrale sur trois tombereaux, le 15 novembre 1836. Ce fut l'abbé Anselme Marguerettaz, alors vicaire de Saint– J ean et plus tard prieur de la Collégiale, qui ac– compagna les derniers restes de la plus illustre fa– mille valdôtaine. A l'église qu'elle avait enrichie de sa pieuse munificence était réservé l'honneur de donner la dernière hospitalité à la Maison de Ohal– lant. . .. L'histoire ne l'oublie pas, et en 1881, quand la Cathédrale fut repeinte, Mg~ Duc fit conserver re– ligieusement les armoiries de l'illustre famille, ainsi que celles des évêques et des bienfaiteurs qui y existaient depuis des siècles. Séance (}u 5 septemb1•e 1901. I. - Mgr le Président lit un extrait du Registre des Audiences Générales te11ues à Aoste en 1351 par le comte Amé VI de Savoie. C'est une page lu– gubre: il s'agit de la condamnation de trois mem– bres d'une des premières familles de la noblesse valdôtaine. Les seigneurs Arducion, Jean et Amé– dée de Vallaise s'étaient révoltés diverses fois et
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