BASA
- 187 - rio possèdent une série de lettres des évêques Bar– thélemy Ferrero et Jean-Baptiste Vercellin relatives à cet établissement pour lequel &e sont aussi dé– vonés Je prévôt Jean-Louis d'Avise et Mgr Fran– çois-Amédée Milliet d'Arvillars. Par acte du 16 août 1707, reçu dans le palais épiscopal par le no– taire Antoine-Joseph Derriard, l'archidiacre René Ril>itel (1) fonda le cours de philosophie, après avoir construit à ses frais et pour l'usage du Sémi– naire l'aile orientale du Collège. Pour la dotation dn cours de philosophie, Ribitel affecta la ferme de Frescati qu'il possédait à Porossan. Pour le ré– ge11t de la classe de théologie et pour le directeur (ln séminair<>, on affecta une rente annuelle, sur les fonds <le ce dernier. En 1805, le maire d'Aoste, Manrice Revilliod sauva par son attitude énergique le patrimoine du Collège incaméré par le gouver– nement français. Le commandeur Linty, directeur de l'Hôpital et Réformateur des études de 1790 à 1819, contrib11a aussi à sauver la fortune du Collège, sur– veilla son orgai1 isation et sa marche pendant l'épo– que de la révol11tion française. Rappelons enfin une autre belle figure, celle du comte César de Saluces, Inspecteur ùe l'Académie (2), qui séjourna à Aoste en (1) Ren é Ribitel est une des :figures les plus remarquables de notre clergé à la, fin du xvne et au commencement du xvme siècle. Origi1rnire de Gruffy cfan s le Genevois, il fut :ippelé à Aoste pa,r son oncle Mgr Bally. Il fut aussi un bienfaiteur de la, Cathédrale et du monastère de la, Visitation d'Aoste et il mourut d:ins notre ville le 19 janvier 1716. (2) Le comte Césa,r de Saluces fut l'a,mi et le protecteur des étudiants va,ldôtains qui fréquentaient l'Université de Tnrin. Il était neveu de la comtesse Thérèse-Dominique de Saluces Ch[ttean-Dauphin, laquelle avait épousé le comte
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