BASA

MGR GAZIN À BRUXELLES EN Ui57 On connaît dans ses lignes générales cette période de l'histoire du Piémont, qui va de la mort de Char– les III à la défense de Ooni, de 1553 à 1557. Le jeune Emmanuel-Philibert put alors apprécier le dévouement et la fidélité des Valdôtains. Si l'amour pour leur prince et l'attachement à la religion de leurs ancêtres ne les avaient pas inspirés dans ces moments critiques, il est facile de conjecturer quel aurait été le sort de la Vallée d'Aoste. En 1554, le maréchal de Brissac, maître du Piémont, avait l'œil sur la Vallée d'Aoste qui avait conclu et renouvelé un traité de neutralité avec la France. Mais nos prudents ancêtres tenaient en armes douze mille hommes ponr la défense des passages, ce qui ne gâtait rien à la neutrnlité. En mai de l'année suivante, Emmanuel-Philibert, en costume de laquais et accompagné d'un domes– tique qui figurait être son maître, se rendit à Mi– lan, puis à Verceil d'où, sur les instances réitérées de l'empereur, il se rendit de nouveau dans les Flandres (1). Alors commence à se dessiner le rôle politique de Mgr Gazin, négociateur habile et très (1) füc OTTI : Storfo della Jl{onarchia di Savoia, II, 40.

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