BASA

- 205 - Quelle qne soit l'autorité de Promis, elle est ici en défaut. : les conjectures doivent céder le pas aux documents, et cenx que 11011 s a llon s présen ter sont originaux: et authentiqnes ; ils provit>1rn en t d'une ancienne famille de Châtillon et datent de l'année 1691 même. Le premier do1mment, signé Castellet, syndic de Châtillon, dit que « le pont Marmoire, ou vrage des Romai11 s, fnt abattu par les ennemis ». Bi en qu'il y eft t encore un petit pont e11 "bois jeté sur le Marmore à quelque distance et au-dessous du pont démoli, la reconstruction (l'un autre pont sur l'ancienne voie romain e était de toute nécessité pour les habitants de Châtill011 et des environ~, et c'est pourquoi le syndic Castellet recourut en tonte bâte au gonverneur rl n Duché, le marq nis Joseph de Mesmes Marolles, ponr ol>tenir un e ordon– nance qni eût obli gé les communes du mandement voisin de Cly à co11tl'ibuer à la dépense. L e décret désiré ne se fit pas atternlrc: il est daté rln 6 juil– let 1691 (1) et porte, avec Je cachet du gonverneur, sa signature et celle de son secréta.ire Joseph J outy. Il fnt notifié, dès le 8 juillet sui vant, anx syndics de Veraye, de Saint-Denis, de Olrnmbave, d'Antey et de Valtornenclle (2). (1) C'était le jour mê111 e où les dernières tro upes ennemies quittai ent le Petit-Saint-Bernard et rcutraient en Savo ie. (2) Les paroisses de Diémoz et cle Torgnon ne figurent pas ici avec les autres cinq paroisses du mandement de Cly. C'est qnc Diémoz ne formait, alors comme a njourd 'hui , qu'une commune avec Vcraye; à Torgnou, la notif:ication fut probabl eiu eut signifiée un antre jour ou par une au– tre voie.